À propos

Il paraît que les gens ne prennent pas le temps de lire les textes trop longs. Celui-ci est long. Mais bonne nouvelle, rien ne vous oblige à le lire. Si cependant vous avez un peu de temps à perdre, voici en quelques mots (plutôt plus que moins) l’histoire des débuts de pataverde… avec une part de vérité et aussi de la bêtise. Ces éléments sont essentiels au quotidien:

“in bêtise we trust”

mica dixit

“Si no sales de esta cuarentena con un libro leído, una habilidad nueva, un negocio nuevo o más conocimiento que antes, nunca te faltó tiempo, solo disciplina”.

Une citation parmi tant d’autres rencontrée sur Facebook mais qui me reste en tête.. Mettre à profit une période particulière au lieu de devenir un mollusque de canapé, (même si parfois ça fait du bien).. J’ai donc commencé par lire un roman, puis un deuxième. Jusque là, rien de bien palpitant mais c’était pour rester fidèle à la citation. Deuxième étape: une nouvelle capacité. Je lorgne depuis un moment sur les créations au crochet, donc pourquoi pas se lancer. Grâce à quelques coups de mains, je débute un hibou, une abeille, des pingouins, quelques tortues et un koala. J’ai bientôt un petit zoo à domicile. Je teste des trousses aussi, fort jolies d’ailleurs, en toute modestie. Je commence presque à me considérer en tant que telle. Mais j’ai encore envie d’essayer autre chose donc je consulte les oracles à la recherche d’une machine à coudre. Et c’est ainsi que tout commence. Au final tout ce que j’ai raconté avant était inutile, mais il faut dire que j’aime bien la lecture, l’écriture, donc je me fais plaisir, même si ça vous ennuie, vous qui n’étiez venu que pour acheter une pochette ou l’autre. 

Au début il m’a fallu des heures de médiation, la rédaction d’une demie thèse et des lectures encyclopédiques à n’en pas finir pour que je réalise un petit sac. Si, si, c’est vraiment comme ça que ça s’est passé. En fait le premier projet que j’ai en tête est de faire un petit sarouel. J’ai donc logiquement commencé par faire un sac. Puis un deuxième. Et un sac en entraînant un autre, une pochette en appelant une suivante, je me retrouve à faire un site (en suivant les règles du contre-sirop, façon jurassienne). Ce qui me permet, sans le vouloir, de boucler la boucle de ma citation hispanique initiale. Et encore, si vous saviez tous les modèles que j’ai en tête et qui n’attendent que le temps pour se réaliser. 

Dans tout ça, à qui la faute? A ces beaux tissus, partout, qui m’appellent. Et en bon saint Bernard je ne peux me résoudre à laisser ces malheureux croupir dans leurs vitrines donc je les ramène au chaud, je les cajole en leur adjoignant tantôt un simili, tantôt une fermeture éclair. Parfois même un aimant aimant. Avec ma petite étiquette “pataverde”, un nom qui lui aussi a son histoire, mais cela remonte à plus loin, lors d’une ballade au bord du Tage. Et vu la longueur du texte, je vous fais grâce des détails… Mais ce qui est sûr, c’est que le nom n’a rien à voir avec la couture. J’aurais pu appeler ça “adopteunsac.ch” mais bon…Et le sarouel me direz-vous? Oui, j’en ai fait, j’en fais encore.. Ils se baladent entre la campagne fribourgeoise et les plaines du Valais sur 2 paires de petites jambes seulement… 


Pour en revenir aux sacs et pochettes, si dans tous ces modèles vous ne dénichez pas l’élu de votre cœur, ou si l’ingrat a déjà trouvé preneur, vous pouvez pour me détailler votre requête (du Graal). J’y répondrai au mieux, en vous demandant sans doute un peu de patience.

Patientia sit virtus matrem suam

Ça fait toujours bien de terminer par une citation latine.